1914-2014 : cela va faire 100 ans

Souvenir pour les morts pour la France

Paul Macé Mort pour la France

Ci-joint la lettre du chef de section adressée à la soeur de Paul, Cécile,

« Mademoiselle,

C’est pour moi une mission bien pénible que celle que je vais remplir auprès de vous, qui est cependant allégée, sachant que c’est à une profonde chrétienne que je m’adresse et qui acceptera la volonté du Bon Dieu. Votre frère Paul MACE a été tué le mercredi 7 octobre, vers 8 heures du matin, par un éclat d’obus ; la mort fut instantanée. J’ai cru de mon devoir de vous prévenir du malheur qui vous frappe. Ayant depuis le début de la campagne été en relation très étroite avec Paul qui m’a si souvent parlé de vous, de l’amitié qu’il avait pour vous, que ce sera, j’en suis sûr, une consolation pour vous de savoir qu’il est mort pour la patrie en véritable soldat et en parfait chrétien. … Tous à l’escouade dont il faisait partie, nous regrettons un excellent camarade, bon, dévoué, toujours prêt à rendre service.

Daignez agréer, Mademoiselle, l’expression de mes sentiments respectueux, et soyez assurée de la part que je prends à votre douleur. »

 

 

MEHAULT François Mort pour la France

Marie, la fille de François et Marguerite MEHAULT,

Elle se rappelle : « J’ai un vague souvenir de mon père ; j’étais vraiment trop petite (trois ans) quand il est parti. Ma mère m’a élevée dans son souvenir. Cependant j’ai vécu une enfance heureuse à la Poulanière ; entourée de voisins charmants et nous étions beaucoup d’enfants dans notre village. Nous allions en bandes à l’école de Saint Péran. Lorsque je fus adulte, ma mère m’a souvent rappelé qu’avant de partir, mon père était allé voir des voisins, monsieur et madame LEBORGNE. Il leur avait fait part de son très mauvais moral : « Je vous dis adieu, ajouta-t-il avant de les quitter, je ne vous reverrai pas ! » mais il ne laissera rien paraître devant maman et moi.

Maman ne put jamais faire le pèlerinage sur sa tombe. Elle vivait dans son souvenir, matérialisé par une photo et deux médailles insérées dans un grand cadre. Je la possède toujours.

Il y a quelques années, ma fille et mon gendre ainsi que mes deux petites filles, m’ont emmenée sur la tombe de mon père à Cormicy. Ce père qui m’avait tant manqué était là, devant moi ! Mon émotion fut si grande que je ne put rester

 

THOMAS François Mort pour la France

Témoignage d’Henri GUERIN, cousin du défunt, âgé de dix ans en 1914 :

« C’est avec émotion que je me rappelle cette époque. Ange THOMAS de la Houssaye avait une voiture à cheval ; ce sera lui qui se proposa en octobre ou novembre 1914 d’emmener au train à Montfort quatre mobilisés de la classe 15 : son fils François, mon cousin Henri GILLES, François VITRE de la Loye (Louais) et Emmanuel BARIL de l’Aulne. C’étaient des conscrits et surtout des grands copains… Quelques temps après la guerre, mon oncle Mathurin (GILLES) se trouvait à la Houssaye chez Ange THOMAS. Naturellement le souvenir de leurs fils disparus leur revenait en mémoire : « Tu vois Ange, dit Mathurin, des quatre gars que tu as conduits à la gare pas un n’est revenu ! » Henri était son seul fils et ma tante Marie-Jeanne qui l’avait eu à 42 ans, en était inconsolable ». 223

 

 

Extraits d’une carte postale d’Eugène BOUCARD à sa soeur Marie-Ange lors de la mort de leur frère :

Le 13 septembre 1916

Bien chère Soeur,

« Deux mots pour faire réponse à ton aimable lettre que j’ai reçue hier et qui m’a fait plaisir de te savoir en bonne santé, quant à moi ça va assez bien (…)

Chère Soeur je vais te dire que j’ai reçu des nouvelles de Jean (frère) il y a deux jours. Il est en bonne santé pour le moment. Il me dit que Pierre (frère) était parti en permission de six jours, mais je crois que le pauvre Pierre va passer une bien triste permission cette fois-ci car la dépêche officielle de la mort de notre pauvre frère Victor est tombée en mairie le jour de son arrivée. Clément (secrétaire de mairie) lui a donné la copie pour qu’il la porte chez nous, alors tu vois s’il va avoir du plaisir (…) c’est dur à avaler mais on n’y peut rien.

Chère Soeur je t’envoie une vue du petit patelin où repose notre pauvre frère que tu m’avais demandée car je suis venu faire un stage de grenadier dans ce patelin, nous avons été relevé des tranchées hier au soir et on va passer six jours ici (…). Nous sommes cantonnés près de l’église et le cimetière où il se trouve est à 300 mètres de l’hôtel qu’il y a sur cette carte. Je n’ai pu trouver de carte du cimetière sinon je t’en aurai envoyée mais il n’y en a pas.

Bien chère Soeur je ne vois plus rien à te dire pour le moment, je t’embrasse bien dur de loin au plaisir de le faire de plus près. Ton frère qui t’aime pour la vie. A bientôt de tes nouvelles pour savoir si la lettre te parvient (…).

 

Je viens vous prier de vous charger d’une mission qui vous sera certainement aussi pénible qu’à moi-même. Notre camarade Isidore BERHAULT est mort pour la France le lundi 8 janvier vers quatre heures trente de l’après-midi. Sa famille sera prévenue par voie administrative d’ici une quinzaine de jours.

Depuis quatre mois qu’il était servant à ma pièce j’ai pu apprécier son dévouement et son inaltérable gaieté. Il venait à peine de rentrer de permission après avoir aidé ses camarades toute la matinée dans les travaux quotidiens. L’après-midi il se ramasse avec un autre dans leur cagnat pour s’abriter d’un bombardement que nous subissons. C’est l’un des coups de la dernière rafale qui fut mortelle pour eux deux,

traversant une forte couche de terre sous laquelle nous nous croyions en sécurité : un gros obus vint éclater dans la cagnat, les tuant tous les deux sur le coup, "il est mort sans aucune souffrance atteint de nombreux éclats d’obus".

Toute la cagnat s’est effondrée, il a fallu plusieurs heures pour dégager leurs corps. Hier après-midi à deux heures nous les avons conduits au cimetière avec notre aumônier ; ils ont reçu une sépulture chrétienne. La tombe de BERHAULT porte le n° 842. L’aumônier est venu ce matin dire la sainte messe pour le repos de leur âme. Une collecte va être organisée auprès de la batterie pour payer une couronne. Nous avons retrouvé quelques objets personnels qui seront envoyés à sa famille par voie administrative. Depuis j’ai retrouvé ce bulletin de sa chère paroisse Bretonne, gardé précieusement sur lui et percée d’éclats d’obus, que vous voudrez bien remettre à la famille.

Avec mes remerciements anticipés recevez Monsieur le Recteur l’expression de mon profond respect. » 

 

François THOMAS Mort pour la France

Son corps n’ayant pu être identifié, il est " porté disparu ".

Un service solennel est célébré à sa mémoire en l’église de Monterfil le 18 juin 1919. A cette occasion Monsieur le Recteur donne lecture de quelques extraits des lettres adressées par son caporal à la famille et aux nombreux amis du disparu,:

Une première lettre en date du 3 mai 1917 disait que le « pauvre François avait reçu une grave blessure au bras… »

Une deuxième lettre en date du 8 mai 1917 ne laisse aucune illusion sur son sort :

« …Après son pansement il voulut se retirer à l’arrière pour se rendre au poste de secours. A peine fut-il debout, qu’il reçut une balle en plein front…. Son camarade blessé lui aussi l’a quitté là et nous a confirmé que sa blessure était mortelle. »

 

Jérome Bufférand Mort pour la France

Monsieur le recteur, l’abbé JANVIER, donna lecture de la lettre envoyée à ses parents par son chef de Batterie :

Monsieur,

« Les nouvelles au sujet de votre fils me sont bien pénibles à vous annoncer. Ce pauvre Jérôme est décédé des suites de son accident, comme je vous l’ai dit avant hier 27 juin. Il conduisait le ravitaillement avec une petite voiture attelée d’un cheval qui soudain prit peur et s’emballa au point où il n’en fut plus le maître. Voyant le danger il sauta de voiture, calcula mal son élan et tomba lourdement sur la route pour ne plus se relever. Transporté à l’hôpital le médecin constata plusieurs contusions internes. L’accident a lieu à huit heures et demi du soir, il est mort à trois heures du matin sans avoir repris connaissance. Le corps a été déposé dans un cercueil, l’enterrement a eu lieu le 28 juin à trois heures de l’après-midi en présence d’un prêtre qui l’a accompagné religieusement à sa dernière demeure, au cimetière de Guyencourt, entouré de ses camarades de sa batterie qui lui ont offert une couronne de fleurs, déposée sur sa tombe ils y ont ajouté quelques fleurs des champs.

Sa disparition nous a causé de la peine, c’était un bon et serviable ami.

Puissent ces renseignements atténuer votre chagrin et veuillez accepter, cher Monsieur, mes sincères condoléances dans le terrible malheur qui vous frappe.

 

Pierre-Marie Saulnier Mort pour la France

Au cours du service solennel célébré à l’église en son honneur le 25 décembre 1917, Monsieur JANVIER, recteur, donna quelques précisions sur sa mort :

Extrait : « Je n’ai pas de détail sur la mort du défunt pour lequel nous prions aujourd’hui. Je sais cependant qu’il est mort accidentellement au moment où il se disposait, tout joyeux, à venir passer quelques jours de repos bien mérités dans son pays natal, se jeter dans les bras de son père et de sa mère, revoir parents et amis. Dieu en a disposé autrement… »

 

Paul Lessec Morts pour la France

Un service solennel en son honneur fut célébré à l’église le 8 avril 1919. A cette occasion le recteur de la paroisse, Monsieur JANVIER, donna lecture d’une lettre à ses parents écrite par un camarade de combat à son retour de captivité d’Allemagne où il avait rencontré ceux qui l’avaient assisté lors de l’attaque :

Mes bien chers Amis,

« Au moment de l’attaque du 9 juin Paul était en première ligne avec son fusil mitrailleur, il a tiré jusqu’à sa dernière cartouche, les Allemands n’étaient qu’à dix mètres de nous. Au moment où les cartouches lui ont manqué, il a voulu, ainsi que ses camarades, battre en retraite. Mais ils étaient déjà cernés, c’est à ce moment-là qu’il a été blessé mortellement par une balle ou un éclat de grenade. Ses camarades ont voulu l’emporter sur une toile de tente n’ayant pas de brancard : il n’a pas voulu et les a remerciés en leur disant : « Je suis blessé à mort, j’aime autant mourir là que chez les Allemands, je souffrirais trop pendant le voyage, laissez-moi là ».

Ses camarades l’ont descendu dans un abri et couché sur une toile. A ce moment sont arrivés les brancardiers Allemands qui lui ont fait un pansement, il avait sa pleine connaissance quand ses camarades l’ont quitté ; alors qu’il était emmené par les Allemands il les a tous reconnus et leur a serré la main en pleurant. Leur a-t-il confié quelque chose ? Je n’en sais rien, je ne crois pas, car il me l’aurait dit. Le pauvre Paul était pour moi plus qu’un camarade, je l’aimais comme un frère.

Paul avait comme un pressentiment de ce qui lui est arrivé. La dernière fois que je l’ai vu, la veille de l’attaque, le 7 juin, il me disait « Mon cher Jean je crois qu’il faudra y rester cette fois-ci ! » et comme je lui disais qu’il fallait cacher ses idées noires, il me répondit : « je ne le crois pas, j’ai de mauvais pressentiments… Je me confie à Dieu, que sa volonté soit faite. C’est pour la France !

Le pauvre Paul n’a pu assister à la déroute des barbares, au triomphe de la liberté sur l’esclavage, mais son sacrifice n’a pas été vain.

Voilà chers Amis, tout ce que je sais sur votre cher Paul. Il est mort en brave, en pensant à ses parents et amis. »

 

André Duval Mort pour la France

Il est inhumé à la nécropole militaire de Verberie (tombe n°4, carré B).

Un service solennel fut célébré à l’église en sa mémoire le jeudi 3 octobre 1918 à 10 h 30. Monsieur JANVIER, Recteur, donna lecture d’une première lettre envoyée à sa famille par l’Aumônier de sa Compagnie

Madame,

« Votre lettre m’est parvenue au cours d’une permission dans ma famille. Il m’est impossible de vous donner le moindre renseignement sur l’état de votre fils depuis le jour où il a été blessé, ne vous a-t-on pas écrit de l’ambulance où il fut transporté. Cette ambulance devait se trouver aux portes de Verberie (Oise). Mais ce que je peux vous confirmer, c’est que votre enfant a été touché à son poste de combat par un éclat d’obus qui avait complètement délabré la cuisse droite et très sérieusement endommagé la jambe gauche. Je le vis au moment où on lui portait les premiers soins au poste de secours, il avait sa parfaite connaissance, se montra très heureux de ma présence et il reçut l’absolution. Il me dit des choses très touchantes et son désir d’être très courageux. Il ajouta que je fasse attention en vous écrivant de ne pas vous faire de la peine…il promettait de vous rassurer dès que possible.

Bref, il fut de tout point très édifiant et énergique, d’ailleurs son premier pansement terminé, il souffrait beaucoup moins.

Veuillez agréer Madame, l’assurance de mon religieux dévouement. L’aumônier. »

Madame,

Il semble que la famille n’a pas été encore prévenue officiellement du décès d'André

« En réponse à votre lettre du 6 septembre, laquelle lettre demandait des nouvelles de votre cher fils André DUVAL, brigadier à la compagnie 25/54, permettez-moi Madame de venir vous répondre, pour son commandant de compagnie, et j’ai connu votre fils Madame peu de temps hélas, mais malgré tout j’en garde un bon souvenir car c’était un bon camarade. La fatalité a voulu qu’il fut blessé très grièvement le 22 août à 12 heures par un obus, au moment même où il terminait de manger, les plus grands soins lui furent donnés, et de suite il fut transporté dans une ambulance, malheureusement ses blessures étaient très graves. Madame dois-je vous le dire, je vois d’ici le grand chagrin que va vous causer cette lettre, et pourtant mieux vaut que vous soyez fixée sur le sort de votre pauvre fils, il m’en coûte de vous annoncer cette triste nouvelle et pourtant il le faut. Madame et

pauvre mère ne conservez plus aucun espoir de revoir votre cher fils, car il est mort à l’ambulance, le jour même à 15 heures, je ne me souviens plus le n° de l’ambulance, mais dès que je serai de retour à la compagnie, car actuellement je suis en permission, je pourrai vous donner plus de renseignements.

Courage chère Madame, et croyez bien que je prends part à votre douleur

En souvenir de votre cher fils daignez agréer Madame avec mes sincères condoléances, mon plus grand respect.

 

Jean Marie Leborgne Mort pour la France

Une lettre adressée le 6 janvier 1919 à sa mère par son frère Jean-Marie montre ce que vivait une famille de disparu ; elle confirme qu’il aurait pu être fait prisonnier.

En voici le texte :

« Ma bien Chère Mère,

Comment pourrais-je répondre à votre bonne petite lettre, dans laquelle, vous me donnez l’espoir que notre cher Pierre-Marie est blessé ou prisonnier, alors que d’autres lettres me sont arrivées avec la vôtre, et me disent hélas ! qu’il a été tué. Consolez-vous chère Maman, car depuis longtemps, il avait fait le sacrifice de sa vie. Il me l’avait dit à moi. Plutôt que de voir ses frères tombés, il donnait de bon coeur sa vie pour sauver la leur. Mon Dieu, je me demande s’il n’est pas mort pour moi qui ai tant de fois échappé à la mort presque miraculeusement.

Espérons, chère Maman, qu’il n’a pas été surpris par la mort qu’il avait si généreusement acceptée pour nous et que Dieu lui a déjà réservé une place dans son Paradis où il priera pour nous et pour tous ceux qu’il aimait. »

Voici maintenant une citation à l’ordre de sa brigade et rédigée en ces termes :

« LEBORGNE Pierre-Marie, 2ème classe, zouave admiré de ses camarades pour sa bravoure. Le 19 octobre faisant partie d’une patrouille s’est avancé très courageusement vers les lignes ennemies pour obtenir un renseignement indispensable au Commandement, est tombé glorieusement entre les lignes. »

Le Colonel Commandant.

 

Ange Chevalier Mort pour la France

Le 30 octobre Ange adresse à son père et à sa belle-mère une lettre ainsi rédigée :

« Je trouve le temps long et m’ennuie beaucoup, vu que demain nous avons un

mauvais passage. Nous montons à l’attaque demain matin. Aurons-nous le bonheur de sauver notre vie ? C’est malheureux pour celui qui va tomber maintenant, car la fin de la guerre est proche. Enfin arrivera ce qui pourra.

Je termine ma lettre en vous embrassant tous pour la dernière fois.

Votre fils : Ange. »

Un camarade d’Ange écrit à ses parents ceci :

Extrait : « Le lendemain du 1er novembre nous sommes tous montés à l’attaque qui a parfaitement réussie : Nous étions toujours ensemble ; le 2 nous continuons notre avance jusqu’au moment où nous avons trouvé une résistance du côté de l’ennemi ; et c’est alors que mon cher et regretté camarade Ange a été frappé mortellement à onze heures du matin par une balle, Dieu l’a rappelé à lui et nous a séparés pour toujours. »

L’avis de décès le déclara mort le 3 novembre 1918 à Théron-sur-Aisne (Ardennes). Il avait 22 ans. Il fut inhumé à la nécropole mixte Franco-Allemande de Vouzier (Ardennes). Tombe n°744.

Ce fut pour Monterfil le dernier mort au combat.

Un service solennel fut célébré le 4 février 1919. L’abbé JANVIER recteur, rappela la mémoire du défunt et lut des passages des deux lettres citées ci-dessus.

Voici la citation du général commandant la 124ème division d’infanterie et concernant une période violente vécue par Ange, comprise entre le 27 mai et le 14 juin 1917 :

« Le 124ème régiment d’infanterie dans le secteur du Casque et du Téton a largement contribué le 27 mai 1917 à repousser les attaques d’un ennemi acharné et supérieur en nombre ; sous les ordres du lieutenant-colonel BIROT, a continué à donner comme il le fit déjà en Champagne et à Verdun, de nouvelles preuves de discipline, de courage, de bravoure et de magnifique entrain ; chargé d’occuper un secteur en fin de combat, a travaillé avec acharnement à l’aménagement des positions qu’il a ensuite brillamment défendues le 31 mai 1917, repoussant sous les plus violents bombardements, quatre attaques successives, infligeant à l’ennemi des pertes sérieuses et maintenant l’intégralité de ses positions. »

Remis au soldat de 2ème classe CHEVALIER Ange, qui comptait à l’effectif du corps du 27 mai au 14 juin 1917.

 

Pierre Marie Mesnil Mort pour la France

Un service solennel fut célebré : l'abbé Janvier rappelera la mémoire du défunt

Pierre-Marie MESNIL; est décédé le 15 novembre 1918, étant prisonnier de guerre à Vauxshavan, dans le Luxembourg Belge, à l’âge de 20 ans.

Nous n’avons pas de détail sur la vie militaire non plus que sur les derniers moments de ce pauvre jeune homme. C’est à la fin de ses jours de captivité, que l’on pourrait appeler des jours de souffrances physiques et morales, que le pauvre Pierre-Marie a trouvé la mort, juste au moment où il allait retrouver la liberté et revoir son pays natal. Quelles souffrances pour ce jeune homme ! Mourir à 20 ans, et au moment où il pouvait se croire sauvé !  chrétien fidèle à ses devoirs envers Dieu, lui auront ouvert les portes du Ciel. »Mais nous savons que la souffrance expie le péché. De telles souffrances, supportées avec la résignation d’un chrétien fidèlea ses devoirenvers Dieu lui auront ouvert les portes du ciel)

 

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Site réalisé sous la responsabilité de Alexandre BOUCARD, historien sur la commune de Monterfil

 

Correction de texte. Edmond et Henri BOUCARD

 

Textes extraits des livres:"Monterfil sous l'occupation" et "Monterfil ses Habitants, sa Mémoire"

 

 L'

 

Photo du header : retrouvée dans les archives de Pierre Leborgne, maire de Monterfil de 1945 à 1965.

 Sur la photo, 8èmeen partant de la gauche, Pierre Lefeuvre maire de Monterfil de 1965 à 1977

 

www.fnaca.org

 

 

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La dague et l'Hermine
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